Posté à l'origine le 01/02/12 :
"Enfin, on ne peut pas dire qu'il y ait
des chômeurs à Rome. Ce n'est plus cela. Il y a des hommes... qui ont
travaillé hier, qui travailleront demain, et qui de ce fait sont presque
plus occupés que celui qui travaille aujourd'hui ; car celui-ci n'a que
sa besogne ; tandis que l'homme qui attend, rêve au travail qu'il
faisait et au travail qu'il fera ; il aime les deux, il parle des deux ;
et il est débordé !"
Posté le 09/02/12 :
"Mussolini, à la tête d'un pays pauvre
entre tous, n'a pu faire en quatorze ans que chaque Italien eût du
travail. Mais il a fait ce miracle de leur en donner le goût ! A
présent, ceux qui ne travaillent pas ne parlent que de travailler. Le
travail est devenu une espérance, une vue poétique."
(...)
"D'ailleurs, même avec du travail, ou
peut-être à cause de lui, la misère ne finira qu'à la fin du monde.
(...) Mais à Rome, sous le fascisme, elle est rangée. Elle ne traine
plus dans la rue ; elle se cache à la maison."
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